Mot du Directeur

 Nguinambaye Ndoua Manassé

Chers amoureux de la culture, nous ne cesserons de nous rappeler, la culture est le seul domaine qui constitue le socle d’une communauté, d’une société, d’une nation. Par conséquent, au-delà de notre appartenance confessionnelle, politique, associative et autre, nous avons un trait et/ou bien commun : « notre identité culturelle ». Ouvrons nos cœurs, dans une complémentarité parfaite à tous les niveaux, pour permettre à la culture de se développer, et au Tchad de parvenir à une stabilité culturelle, gage de la professionnalisation du secteur.

NdjamVi 2018 a échappé à l’annulation grâce aux différents soutiens variés des artistes, de la Mairie de la Ville de Ndjaména, la commune du 7ème arrondissement, de la Société Nationale d’Electricité, des Brasseries du Tchad, de la coopération française, de la compagnie la Grâce, de la fondation Music In Africa, de la fondation sur le Niger, de l’Ennedi voyage,  d’Azimuts création, d’ACAMODE, de Yoka production, de toute la presse et de tigo.

En choisissant pour thème : « Education, source d’opportunités » pour conduire la 12ème édition du Festival NdjamVi, nous avons le soucis comme l’ensemble des Hommes éclairés de rappeler comme savent bien le faire nos pères et mères « les Enseignants », l’importance d’être bien instruit. Malheureusement, notre pays vient une fois de plus de baisser durant plusieurs mois la lumière sur la génération des dirigeants de demain. Les portes de l’école ouvertes représentent une lumière qui doit éclairer de la maternelle en passant par le primaire, le collège, l’université et autres de toute une génération. N’oublions pas que la jeunesse est comme cette fleur qui a constamment besoin d’être arrosée au risque de faner. Comme disait un contemporain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple. Faisons en sorte de calquer cela dans notre esprit afin de mieux conduire le Tchad vers une prospérité à travers des hommes et femmes intellectuels, ouverts, conscients de l’utilisation objective de la chose publique et collective, bref, des hommes et femmes qui se nourrissent de l’Amour de la patrie. L’homme, disait Kant, n’est ce qu’il est que par l’éducation. Donc, sans l’éducation, l’homme n’avance à rien. De même qu’une machine ne peut parvenir à sa finalité sans le moteur  qu’elle doit avoir, l’homme non plus ne peut pas atteindre la sienne sans une éducation soutenue. De même que la vérité rend libre l’homme, la plus haute finalité de l’éducation est aussi de rendre l’homme libre. Donc, l’éducation est importante pour le vécu d’un être humain. Et le bienheureux pape Jean Paul II disait : «L’éducation est plus qu’un métier, c’est une mission, qui consiste à aider chaque personne à reconnaître ce qu’elle a d’irremplaçable et d’unique, afin qu’elle grandisse et s’épanouisse». Etant importante dans la vie de l’homme, l’éducation est aussi importante pour le bon fonctionnement d’une société; parce qu’elle fait développer l’homme ainsi que la société dans laquelle il évolue. L’éducation est la clé du progrès humain. Comme clé du progrès, elle devient élément moteur du développement humain et social parce qu’elle est capable de transformer l’homme, de l’apprendre à pratiquer des valeurs comme: l’amour, la justice, la vérité etc.,

NdjamVi, c’est promouvoir et valoriser la musique tchadienne

NdjamVi, c’est le partage, la tolérance et le vivre ensemble

NdjamVi c’est la vitrine de l’immensité de la diversité culturelle et artistique du Tchad